Suite à une erreur d'enregistrement en voulant remettre une vidéo effacée par son auteur, je re-publie ce billet qui n’apparaissait plus sur le blog.
Désolé
De flocs flocs légers, en gouttes épaisses, elle transforme les rues en concert,
Elle ruisselle par saccades parfois incessantes,
persistantes les mois d’hiver
Elle s’étale sur les chaussées, reflétant
la lueur des phares,
Elle réverbère des formes colorées
attirant notre regard
Elle peut être forte se transformant en torrents puissants,
Et puis plus douce en suintant des timides nuages rafraîchissants
La nuit, tapotant aux vitres, elle
s’invite dans la profondeur de nos songes changeants,
Dedans, la ouate irradie la chaleur,
dehors le ciel assombrit le funeste repos des errants
Ses gouttes translucides se confondent parfois avec le chagrin sur nos visages,
Elle se mélange au sel amer des larmes pour nous emporter vers d’autres rivages
Son absence peut être inquiétante et sa
présence envahissante,
Pourtant on la guette, parfois on implore
son action bienfaisante
Pendant qu'au bout du monde certains
hommes vénèrent sa pureté,
D’autres ailleurs dans leur toile cirée
résistent à ses languissantes coulées
Elle réjouit les enfants s'éclaboussant dans des flaques d'une transparence éparse,
Elle manque de respect d'adultes négligeant sa source qu'ils souhaitent pourtant vivace
En hommage amical à Plume Bleue