En ce jour de Noël, je nous adresse un lumineux sourire :-)
Bienvenue à la découverte de ces pages d'écriture et d'images... "Finissez d'entrer !" Telle la belle expression d'accueil délivrée aux personnes dans le beau pays du Quercy. Les affluents de ces coulées d'écriture et de regards posés sur les choses proviennent de belles rencontres qui peu à peu m’ont porté vers une démarche de partage afin de transmettre en partie ce qui a été apporté. Merci de votre visite et en nous souhaitant de belles choses à vivre...
mardi 25 décembre 2012
samedi 22 décembre 2012
En route vers Noël...
J'ai longtemps hésité à publier sur un blog pour tout un tas de raisons lié à ma personne, à mon histoire.
Beaucoup de personnes m'ont apporté, inspiré et puis un coup pouce m'a poussé si je puis dire à me lancer dans l'aventure.
Je ne sais combien de temps cela durera mais l'important est déjà dans les choses que nous avons pu partagé ensemble.
Ces vacances sont l'occasion d'une pause et je nous souhaite de passer les meilleures fêtes de fin d'année possible.
A bientôt.
Beaucoup de personnes m'ont apporté, inspiré et puis un coup pouce m'a poussé si je puis dire à me lancer dans l'aventure.
Je ne sais combien de temps cela durera mais l'important est déjà dans les choses que nous avons pu partagé ensemble.
Ces vacances sont l'occasion d'une pause et je nous souhaite de passer les meilleures fêtes de fin d'année possible.
A bientôt.
Guismo et Zéphie à la rencontre du père Noël
Bonne route vers Noël ! avec Chris Rea
Une pierre en pleine mer...
Il y a quelques temps mon intérêt c'est porté sur le livre autobiographique de Mère Theresa écrit par Frédéric Lenoir et Estelle Saint Martin.
J'ai toujours été admiratif de ces êtres qui s'investissent corps et âme dans un engagement à vocation humanitaire. Dans le livre, la mère de mère Theresa qui était très pieuse et investit dans l'aide aux autres dit à ses enfants :
« Quand vous faîtes du bien, faîtes-le comme si vous jetiez une pierre en pleine mer »
J'ai marqué un temps d'arrêt dans la lecture. Réfléchi à cela, la représentation de cette phrase qui m'est venue à l'esprit après réflexion est celle que la mer si vaste soit-elle représente la masse d'actions pouvant être réalisée envers d'autres êtres humains. Je vois la pierre comme représentant une action, jetée du bord nous ne pouvons en attendre un retour, son impact dans l'eau créé des ondulations centrifuges qui se propagent, agrandissant le mouvement.
Les actions de Mère Theresa ont engendré, encouragé d'autres à la rejoindre créant un mouvement qui s'est rependu dans bon nombres de pays.
« Oui, cette œuvre n’est qu’une goutte d’eau dans l’océan.
Mais si elle n’existait pas, elle manquerait. » Mère Theresa
« Il y a plus de joie à donner qu’à recevoir » Mère
Theresa
J'y vois à s'inspirer de ces citations, reste l'implication, l’impulsion que chacun donnera afin d'agir pour le bien des autres. Souvent je cherche vers ce vers quoi je pourrais apporter aux autres. Un fil me retient qui est d'abord d'être présent envers mes proches. Je pense que c'est déjà une belle chose de les accompagner du mieux que l'on peut et puis il y a les rencontres au quotidien, les simples gestes de bienveillance, d'entraide que l'on peut donner.
"Le songe de Joseph " Rembrandt
Christophe André m'a invité à porter un regard sur l'art de la peinture. Je n'y connaissais pas grand chose mis à part quelques noms célèbres. Aujourd'hui, je porte une attention sur les détails de la représentation de l'auteur et sur ce que cela m'inspire.
J'y vois dans celle ci, un homme en questionnement sur le devenir prenant appui sur son corps, la main délicate de l'ange posée sur son épaule comme un appel à la confiance, au bien. Une lumière transperce la pièce dénuée, cependant l'essentiel est là, la vie qui vient de naître dans les bras ouvert de la mère l'entourant de tout son amour.
jeudi 20 décembre 2012
La chaîne du cœur...
Je pense que la plus petite
ouverture du cœur offerte peut se transformer chez celui qui la reçoit en une
coulée de chaleur.
Celle-ci glisse intérieurement,
traverse l’esprit, le corps, elle trouve un chemin si l’on en prend conscience
vers le cœur, le rendant joyeux.
Notre cœur peut
s’ouvrir à son tour dans un élan vers les autres, de là l’amour peut se rependre
comme une invitation à accompagner cette chaîne du cœur…
mardi 18 décembre 2012
Le beau en pédalant...
Il va devenir de plus en plus difficile d’aller au travail
à bicyclette avec l’hiver qui pointe le bout de son nez...
Un collègue me dit souvent :
-Tu es venu à vélo ce matin, quel courage !
En fait, je n'y vois pas du courage, simplement
un plaisir que je vis dans la tranquillité de contempler.
A une autre époque la saveur des décors qui défilait de
tout côté était souvent brouillée par la sueur et la tension de l’effort dans
des pelotons bariolés de couleurs publicitaires où chacun s’observait, scrutant
la roue à prendre pour la belle échappée…
L’automne m’a offert des décors merveilleux à
travers lesquels je m’enivrais d’une coulée bienfaisante.
Le matin, je vivais instant après instant la levée du
soleil. La lumière s’étirait devant moi sortant d’un sommeil étoilé qui disparaissait
derrière les coups de pédales.
Le soir, l’éblouissement orangé de la boule de feu était
insoutenable aux yeux qui s’émerveillaient également des tirades violacées, écharpées, nouées aux nuages…
samedi 15 décembre 2012
Le nid abandonné...
C’est un dimanche matin, le ciel est d’un bleu limpide
sans trace de nuage, l’air vif tonifie la respiration. Le paysage végétal se
dépouille peu à peu, seul quelques espèces à la persistante frondaison nous offrent
encore quelques couleurs accompagnées de la mélodie frémissante des feuilles dansantes sous le souffle du vent.
Dans quelques temps le craquement des âmes du tissu végétal se
fera entendre sous les coups de boutoir cinglant de l’hiver.
A la cime d’un peuplier, à
découvert, on aperçoit la présence presque intacte d’une couronne de brindilles
soigneusement tissées où peut être de nouvelles vies ont pu éclore.
Aujourd’hui, il est abandonné prenant le même
aspect que les branches dégarnies. Il y a encore quelques mois, il ne nous
était pas visible, camouflé derrière le rideau de feuilles.
S’il résiste aux intempéries de l'hiver, il redeviendra au
prochain printemps un lieu d’accueil possible pour de nouvelles vies …
Le nid abandonné
samedi 8 décembre 2012
Au fil de l'eau...
Au fil de l’eau notre vie s’écoule jour après jour… Comme
ce sillon d’eau sur la photo on aimerait vivre paisiblement, calmement,
savourant ce que la vie nous offre. A cette borne d’amarrage en fonte isolée on
rêve de s’arrimer dans l’instant présent, n’être que là et nulle part ailleurs.
Si on pouvait s’arrêter sous ce pont ne serais-ce que le temps de se protéger
des intempéries de la vie. Les arbres touffus nous accompagnent culminant et
portant leur reflet sur cette masse d’eau légèrement ondulante, bientôt
surement un babillage viendra modifier la surface claire du liquide la rendant
changeante, plus trouble et créant en profondeur des remous venant ballotter l’équilibre parfois fragile. Mais ces mouvements perpétuels ne sont-ils pas
nécessaire afin que le milieu naturel s’adapte aux changements auquel il est
soumis, comme dans nos vies… C’est quand les mouvements sont absents de sens et
de raison que l’équilibre peu à peu ne s’établit plus, la vie alors
s’effrite laissant que désolation de ce
qui fût…
vendredi 7 décembre 2012
Méditation insolite...
Cela se passe une journée de fin d'été, lors de mon rendez-vous que j’essaye de programmer quotidiennement
vers un lieu naturel où l’eau, la forêt, la faune m’apaisent. Alors
que j’arrivais non loin de là, j’entends une douce mélodie jouée à la flûte. Je
n’aperçois pas le musicien, peut-être se trouve-t-il derrière un bosquet ?
Je m’installe sur le ponton en bois qui m’invite à la méditation, je ferme les
yeux, respire profondément trois fois, puis je m’applique à l’exercice.
J’essaye de rester attentif à ma respiration, aux sensations du corps, aux sons
et puis viennent les pensées du moment qui s’incrustent dans mon esprit comme
d’habitude… J’entends derrière moi des chuchotements cela arrive parfois car
des personnes passent à cet endroit, sauf que là je les sens empreint
d’immobilisme. Bon, je me recentre sur la respiration…
Au bout d’un moment je
sens quelqu’un s’approcher, peut-être même m’observer. Je ne me
détourne pas de méditer. Les minutes passent et les chuchotements me laissent
entendre que les personnes derrière moi font des essais sonores pour trouver le
meilleur rendu musical, c’est alors que des pensées de jugement viennent à moi
« Peut-être attendent-ils mon départ ?, je les gêne surement ?
Ou peut-être que c’est eux qui sont gênés, ne voulant pas me déranger ?»
Soudain le son d’une flûte remplit
l’espace sonore, je laisse mon esprit s’imprégner de cette douceur, je
suis bien…
Après un certain temps, j’ouvre les yeux, je laisse mon regard contempler le plan d'eau puis je me retourne. Je vois trois personnes avec des instruments en
bois posés au sol. Je les salue, les remercie pour la mélodie et l’une d’elle
m’invite à leur représentation donnée le soir même autour du plan d’eau…
La méditation est devenue pour moi au-delà du besoin une
nécessité importante. Mon anxiété s’apaise
peu à peu, les bienfaits ne sont pas palpables après avoir médité, c’est
dans mon quotidien que change ma vision des choses, mon esprit est plus posé à
la réflexion, à l’attention. Lors de situation de stress mon regard va chercher
une image du beau que m’ offre le monde dans l’instant présent afin de me libérer
de l’étreinte de l’angoisse, elle ne s’efface pas mais elle est moins
envahissante. C’est quotidiennement que je récolte les fruits de ce travail de
méditation, parfois des instants de plénitude me sont offerts où mes pensées se
font plus légères, mon visage devient
souriant à de simples bruits d’oiseaux, à la caresse du vent… Je préfère méditer dans la nature,
vers un retour à la source sur un ponton au bord de l’eau, m’assoir, respirer,
écouter, observer mon monde intérieur en essayant de ne pas me juger …
En profond hommage à Christophe André
Vue sur le ponton, lieu où je médite le plus possible accompagné du biotope composé de colverts, d'hérons, des bulles des poissons... comme contemplation
Méditer aujourd'hui par le Dr Christophe André
mercredi 5 décembre 2012
L'apaisement des arbres...
Certaines colères source
principale de remords m'ont emmené sur des chemins étriqués bordés de ronces
qui écorchent les cœurs à vif.
Depuis que j’ai
appris à mieux la connaître et dès que je la sens poindre, je l'emmène là où
les arbres m'élèvent vers l’apaisement...
« Regarde bien les arbres. Ils savent, comme nous, qu'ils doivent mourir un jour, mais ils ne pensent qu'à une chose : grandir, monter le plus haut possible » Extrait du livre "Au coeur des forêts" de Christian Signol.
vendredi 30 novembre 2012
La pluie
Suite à une erreur d'enregistrement en voulant remettre une vidéo effacée par son auteur, je re-publie ce billet qui n’apparaissait plus sur le blog.
Désolé
De flocs flocs légers, en gouttes épaisses, elle transforme les rues en concert,
Elle ruisselle par saccades parfois incessantes,
persistantes les mois d’hiver
Elle s’étale sur les chaussées, reflétant
la lueur des phares,
Elle réverbère des formes colorées
attirant notre regard
Elle peut être forte se transformant en torrents puissants,
Et puis plus douce en suintant des timides nuages rafraîchissants
La nuit, tapotant aux vitres, elle
s’invite dans la profondeur de nos songes changeants,
Dedans, la ouate irradie la chaleur,
dehors le ciel assombrit le funeste repos des errants
Ses gouttes translucides se confondent parfois avec le chagrin sur nos visages,
Elle se mélange au sel amer des larmes pour nous emporter vers d’autres rivages
Son absence peut être inquiétante et sa
présence envahissante,
Pourtant on la guette, parfois on implore
son action bienfaisante
Pendant qu'au bout du monde certains
hommes vénèrent sa pureté,
D’autres ailleurs dans leur toile cirée
résistent à ses languissantes coulées
Elle réjouit les enfants s'éclaboussant dans des flaques d'une transparence éparse,
Elle manque de respect d'adultes négligeant sa source qu'ils souhaitent pourtant vivace
En hommage amical à Plume Bleue
lundi 26 novembre 2012
Un simple geste...
Apporter par ses actions un peu de mieux dans la vie des autres qui souffrent, qui manquent de l'essentiel dans la vie.
En cliquant sur le badge à droite ou sur le lien ci dessous, vous serez redirigés vers l'association "1001 Fontaines" afin de participer à une action humanitaire. Le geste est simple et gratuit, signaler via votre blog cette action "Mon blog Source d'eau".
dimanche 25 novembre 2012
Au fil de la Dordogne...
Arrivés au port de Bergerac, une embarcation du nom le "Carpe Diem" nous attend paisiblement pour un voyage de découverte sur les traces des bateliers de la rivière espérance chère à Christian Signol...
Photo prise à Limeuil au confluent de la Dordogne et de la Vézère
samedi 24 novembre 2012
Les feuilles d'automne...
Les feuilles d’automne sont éclatantes de couleurs. Elles revêtissent et
nous illuminent de leurs parures cuivrées, orangées, jaunes d’or. Peu à peu, fatiguées
par les températures frissonnantes, elles nous saluent comme un dernier au
revoir en s’inclinant vers le sol. Puis elles se détachent de la source
qui leur à donner la vie sous l’effet du souffle de la terre. Dans une dernière danse, elles descendent tourbillonnant tels des confettis
vers le sol. Elles nous invitent à entendre leur craquement sous
nos pas, sorte de complainte qui nous émeut car signe de la disparition
des saisons douces et lumineuses. Elles tapissent alors le sol pour se
transformer en fertilisateur naturel afin de participer à la croissance
de nouvelles vies…
"Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme" Antoine-Laurent de Lavoisier
Le parc d’automne.
Marek Langowski
http://www.touchofart.eu/fr/Marek-Langowski/ml482-Le-parc-dautomne/
http://www.touchofart.eu/fr/Marek-Langowski/ml482-Le-parc-dautomne/