C’est un matin de
fin février, le soleil éclate de joie en exposant sa pleine lumière sans
l’ombre d’un obstacle cotonneux. Prenant le chemin de l’espace boisé, je le vis
transpercé des tranches écorcées d’arbres encore refroidis à leur pied par les
températures glaciales de la nuit.
Au bord d’un layon,
un arbuste dégarni présente encore quelques feuilles recroquevillées, celles-ci
ayant résisté aux assauts venteux et rigoureux de l’hiver. Des bourgeons
pointent déjà, dessinant des protubérances sur de minces tiges.
Un peu plus
loin, la lampe solaire telle une applique au-dessus d’un tableau met en valeur
le squelette d’un baliveau recouvert d’une mousse alvéolée d’un vert
chartreuse. Un pissenlit au bord du sol granuleux s’ennuyait de n’être la seule
fleurette à saluer la présence de l’astre orangé dans un paysage cristallisé.
L’inclinaison d’un roseau fatigué m’indiquait de poursuivre mon chemin.
Tout au
long des sentes que je sillonnais, je percevais le réjouissant sifflement des
oiseaux qui virevoltaient de toute part, exclamant leur joie du retour des jours
plus cléments qui se faisait manifeste avec cet allongement croissant de la
lumière.
A l’orée du bois, un tronc sévèrement taillé proposait aux sans-abri
ailés un lieu d’accueil chaleureux au cœur de son bois tendre
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